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Yann Zoldan
Résister, transmettre et exister face à l’oppression politique
Ce travail de recherche en psychologie clinique interculturelle pose la question des modes d’existences possibles face à l’oppression politique. Il interroge les historicités individuelles et leurs rapports à l’histoire collective. Les histoires individuelles et collectives, inscrivent des événements, des traumas, qui se réactualisent et se répètent dans le social et dans les psychismes.
L’oppression politique qu’elle soit le fruit d’une dictature reconnue ou d’une guerre prolongée, civile ou militaire, est le quotidien pour des millions de personnes. Exister dans cet univers bouleverse les modalités classiques pour habiter le monde. Les résistances et révoltes politiques permettent aux individus de donner du sens à leur vécu quotidien, ils deviennent pour certains des réfugiés politiques, des exilés, des apatrides etc. Malgré les difficultés, ils transmettent leur vécu à la génération suivante, celle-ci doit vivre avec le traumatisme de la guerre, de la violence politique vécue par leurs parents, par les ainés.
L’histoire et la politique créent des mythes et convoquent, parfois manipulent, le plus intime de chacun. Il s’agit ici de porter un regard critique et psychologique sur des grands bouleversements sociaux et historiques.
Pour ce faire, deux terrains de recherche ont été privilégiés, premièrement le nord de l’Irlande avec la question de la colonisation britannique et de la résistance armée irlandaise. Le second est le conflit entre Israël et la Palestine, c’est un lieu où l’histoire se conjugue au présent, où les justifications mythologiques accompagnent des prises de décisions militaires. Il y a dans cette région du monde une convergence des éléments qui m’intéressent pour ma recherche : l’influence de l’histoire, de la politique sur les individus ainsi que la place des traumas, des révoltes et des exils.
Ces terrains posent les questions du conflit, de la séparation, des fractures mais aussi des tentatives politiques de processus de paix. Ce travail est accompagné d’une réflexion autour de la seconde guerre mondiale et ses conséquences et résonances dans le présent.
Communications
Ce travail de recherche en psychologie clinique interculturelle pose la question des modes d’existences possibles face à l’oppression politique. Il interroge les historicités individuelles et leurs rapports à l’histoire collective. Les histoires individuelles et collectives, inscrivent des événements, des traumas, qui se réactualisent et se répètent dans le social et dans les psychismes.
L’oppression politique qu’elle soit le fruit d’une dictature reconnue ou d’une guerre prolongée, civile ou militaire, est le quotidien pour des millions de personnes. Exister dans cet univers bouleverse les modalités classiques pour habiter le monde. Les résistances et révoltes politiques permettent aux individus de donner du sens à leur vécu quotidien, ils deviennent pour certains des réfugiés politiques, des exilés, des apatrides etc. Malgré les difficultés, ils transmettent leur vécu à la génération suivante, celle-ci doit vivre avec le traumatisme de la guerre, de la violence politique vécue par leurs parents, par les ainés.
L’histoire et la politique créent des mythes et convoquent, parfois manipulent, le plus intime de chacun. Il s’agit ici de porter un regard critique et psychologique sur des grands bouleversements sociaux et historiques.
Pour ce faire, deux terrains de recherche ont été privilégiés, premièrement le nord de l’Irlande avec la question de la colonisation britannique et de la résistance armée irlandaise. Le second est le conflit entre Israël et la Palestine, c’est un lieu où l’histoire se conjugue au présent, où les justifications mythologiques accompagnent des prises de décisions militaires. Il y a dans cette région du monde une convergence des éléments qui m’intéressent pour ma recherche : l’influence de l’histoire, de la politique sur les individus ainsi que la place des traumas, des révoltes et des exils.
Ces terrains posent les questions du conflit, de la séparation, des fractures mais aussi des tentatives politiques de processus de paix. Ce travail est accompagné d’une réflexion autour de la seconde guerre mondiale et ses conséquences et résonances dans le présent.
Communications