Recherches-Actions menées par le CCSH

Depuis 2007, sur une idée originale de Sonia Harrati, nous avons eu l’opportunité de diriger et/ou de participer à 9 recherches-actions nationales financées. Ces travaux participent à l’échange scientifique mais contribuent également aux réponses à la demande sociale et à la compréhension des symptômes contemporains. L’originalité de nos travaux est fondée sur notre méthode, de la recherche-action interdisciplinaire, qui constitue notre identité scientifique. Nous nous appuyons sur la force d’un collectif constitué de chercheurs de différentes disciplines, de professionnels issues des terrains d’investigation et sur nos étudiants de Master et Doctorat.

Projets en cours de réalisation :

- Soutien à la mise en place des groupes de parole de prévention de la récidive pour les personnes placées sous main de justice consommatrices de substances psychoactives :
Recherche subventionnée par la Direction de l'Administration Pénitentiaire, Ministère de la Justice. Responsables scientifiques : Sonia Harrati et David Vavassori (39 900 euros - 2015/2016). En partenariat avec les Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation, cette recherche-action propose de formaliser un référentiel méthodologique relatif au Groupe de Parole de Prévention de la Récidive pour les Personnes Placées Sous Main de Justice et consommatrices de substances psychoactives (GPPR pour les PPSMJ-CSP).

- Etude clinique des parcours de vie et de la trajectoire addictive chez les personnes incarcérées et placées sous mains de justice
 :
Recherche financée par la MILDECA, Paris 13 et l’INCA 2013-2016. Responsable Scientifique : David Vavassori (LCPI-CCSH : 77000 euros). En partenariat avec les professionnels de terrain, cette recherche-action vise à élaborer un diagnostic multidimensionnel des trajectoires de vie et des parcours de consommation de substances psychoactives des PPSMJ afin d’offrir une meilleure connaissance de la dynamique des facteurs de vulnérabilité et de protection en jeu.

- Les violences conjugales : Etude clinique des parcours de vie et des dynamiques de couple.

Recherche financée par GIP Justice, 2014-2015. Responsables Scientifiques : Sonia Harrati et David Vavassori (LCPI-CCSH : 32 000 euros). En partenariat avec les professionnels concernés par cette réalité, elle vise à offrir une fine compréhension de ces situations afin d’optimiser les prises en charges des auteurs mais aussi des victimes, et de mieux cibler les aspects préventifs. Visant à la fois à une meilleure connaissance du phénomène « violences conjugales » ainsi qu’une évaluation de l’efficience des dispositifs mis en place.


Projets réalisés :


- Des violences urbaines à la délinquance :
Analyse, évaluation et prévention psycho-criminologiques et socio-judiciaires. Recherche-action subventionnée par le Conseil Régional de Midi-Pyrénées. Remise du rapport final en septembre 2008. Responsables scientifiques : Sonia Harrati et David Vavassori (CCSH : 33 000 euros). En partant du postulat que tout acte délinquant peut être étudié selon quatre vecteurs, le(s) comportements(s), l’environnement, les opportunités sociales et l’organisation psychologique, cette recherche se donne pour objectif de cerner le profil patho-biographique et psychocriminologique des sujets auteurs d’actes délinquants. In fine, elle vise à proposer des axes et actions de prises en charge et de préventions des actes délinquants. Remise du rapport final septembre 2008.

- La prise en charge des jeunes suicidants : Evaluation des besoins en médecine générale concernant le repérage, la prise en charge et l’orientation des jeunes adultes dépressifs à risque suicidaire.
Recherche-action subventionnée par la Fondation de France. Remise du rapport final en décembre 2008. Responsables scientifiques : Sonia Harrati, Sylvie Bourdet-Loubère, David Vavassori (9 000 euros). Cette étude évalue les besoins des médecins généralistes concernant le repérage et la prise en charge du risque suicidaire des jeunes patients dépressifs âgés de 18 à 25 ans. Il s’agit de mieux connaître les manques et les limites de ces praticiens concernant ce type de patients.
Elle vise à formaliser une action de formation, permettant la transmission et la diffusion de données et d’outils scientifiquement validés, pertinents et adaptés, venant répondre précisément aux attentes des médecins généralistes concernant cette problématique. Remise du rapport final décembre 2008.

- Insertion professionnelle et vulnérabilité psychique :
Recherche-action subventionnée par le Conseil Régional de Midi-Pyrénées. Remise du rapport final  en septembre 2010. Responsables Scientifiques : Sonia Harrati et David Vavassori (CCSH : 33 000 euros). Cette étude vise à élaborer un diagnostic permettant une meilleure connaissance des jeunes adultes sur le territoire de Toulouse et de leurs besoins en insertion. Il s’agit de repérer les freins à l’insertion sociale et professionnelle selon différents domaines (la santé, le social, la formation, l’emploi, l’environnement familial, l’exercice de la citoyenneté). La place que tient la vulnérabilité psychique en ses diverses expressions est examinée afin de mieux comprendre les difficultés d’insertion du jeune adulte. Remise du rapport final septembre 2010.

- L’évaluation clinique et criminologique de la dangerosité : Modélisation et guidance méthodologique :
Recherche-action subventionnée par La Direction de l’Administration Pénitentiaire, Ministère de la justice. Remise du rapport final Juillet 2011. Responsables Scientifiques : Sonia Harrati et David Vavassori (CCSH : 41 300 euros). Elle vise à déterminer à partir de quelles compétences, de quels outils et critères les professionnels du CNE évaluent la situation des Personnes Placées Sous Mains de Justice, la dangerosité et le risque de récidive. Il s’agit de repérer les référentiels explicites et implicites et les grilles d’analyse mobilisées, leurs périmètres, leur temporalité et contenus respectifs et d’identifier sur quels indicateurs ils appuient (ou pensent) appuyer l’évaluation clinique et criminologique. Nous proposons d’identifier et de déterminer pour chacun des professionnels des critères-clés spécifiques sur lesquels appuyer leurs évaluations et analyses. Remise du rapport final juillet 2011.

- Evaluation transdisciplinaire de la dangerosité :
Recherche en partenariat avec l’Institut de Criminologie et Sciences Humaines de Rennes 2. Subventionnée par le Groupement d’Intérêt Public Justice, Ministère de la justice. Conseil Régional de Haute Bretagne : Remise du rapport final Mars 2012. Responsables Scientifiques : Astrid Hirschelman et Sonia Harrati (attribution CCSH : 22 300 euros). L’objectif de cette recherche est donc de spécifier la notion de dangerosité en comparant les principes de la psychiatrie légale, les pratiques à la fois psycho-médicales et juridiques, ainsi que le champ plus largement criminologique.
Elle interroge les effets produits par les évaluations psychiatriques et criminologiques de la dangerosité et du risque de récidive avec pour but de mettre en relief les controverses dans l’utilisation de la notion de dangerosité, de pointer leurs répercussions individuelles et sociétales, mais aussi, de faire émerger les stratégies et outils d’évaluation transdisciplinaires possibles. Remise du rapport final mars 2012.

- Evaluation de la dangerosité des personnes placées sous main de justice : Construction d’un guide d’investigation « forensique » à destination des professionnels intervenant auprès des personnes placées sous main de justice : Recherche en partenariat avec l’Institut de Criminologie et Sciences Humaines de Rennes 2, le département de la recherche de l’Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire, le Centre d’Histoire Judicaire de l’Université de Lille. Subventionnée par le Groupement d’Intérêt Public Justice, Ministère de la justice : Remise du rapport final Février 2014. Responsables Scientifiques : Astrid Hirschelman, Sonia Harrati, Paul Mbanzoulou et Nicolas Derasse (attribution CCSH : 22 500 Euros). Cette recherche étudie la trajectoire pénale et carcérale des PPSMJ ainsi que les actions et interventions des professionnels auprès de cette population. Cette étude vise à rendre compte des vulnérabilités individuelles et/ou collectives observées en détention comme en post-détention et de la manière dont s’en saisissent ou non les professionnels pour participer à la lutte contre la récidive, et propose une amélioration de l’organisation des informations relatives aux PPSMJ sur le temps de l’exécution de la peine. Remise du rapport final février 2014.

- Les pratiques prostitutionnelles chez les étudiants : De l’étude des représentations de la prostitution des étudiants à la clinique du parcours de vie et de la trajectoire prostitutionnelle.
Recherche-action financée par l’Amicale du Nid (Toulouse) Rapport de recherche remis en Février 2014 - Responsables Scientifiques : David Vavassori (CCSH : 3000 euros). Remise du rapport final février 2014. En partenariat avec les professionnels de terrain, cette recherche-action vise l’étude non pas de la prostitution, mais plutôt des étudiants ayant des Pratiques Prostitutionnelles (PP) en se confrontant à la singularité des parcours de vie, à l’interrogation permanente de l’enchaînement des évènements de vie et de leurs impacts sur le sujet. 

 

Ces travaux témoignent de la dynamique de notre activité scientifique, de la reconnaissance de la part des comités scientifiques et des financeurs qui sélectionnent les projets, mais également de la spécificité clinique et de la qualité scientifique des projets déposés et de leur réalisation.