Michel Nogatchewsky

Directeur(s)/trice(s) de recherche : Gérard Pirlot

Titre de la recherche (provisoire) : De l’influence des réaménagements psychiques sur le destin de la maladie potentiellement létale.


Mots clés : 
Métapsychologie, psychanalyse, psychosomatique, investissements libidinaux


Résumé (provisoire) : Il en est ainsi de la maladie chronique et plus singulièrement lorsque celle-ci concerne l'appareil cardiovasculaire : elle décuple à l'évidence le sentiment de finitude, celui de « ne plus être un jour ». Sans aller jusqu’à réduire les processus et les problématiques  mobilisés à la faveur de cette expérience, à ce qui concernerait la seule appréhension consciente de cette finitude, on constate que la maladie convoque de nombreux processus qui mettent à l'épreuve la stabilité identitaire par le nombre élevé  d'aménagements qu'elle engage. "Le moi est avant tout un moi corporel" nous dit Freud ; alors, lorsque la maladie porte atteinte au corps, c'est le moi qui doit faire face à l'important travail d'élaboration qui s'impose à lui. Se pose alors la question des modalités suivant lesquelles ce moi renoncerait, dans la prise de conscience de sa temporalité, à l'illusion de son immortalité: une sorte de deuil du moi par le moi nécessairement aporétique.

 

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